Historique

AU PASSÉ :

En raison de sa position stratégique avancée dans la baie de Marseille, depuis le 16° siècle, l’archipel du Frioul abrite une intense activité militaire vouée à la défense de la rade, comme en rapportent les vestiges et multitude de constructions fortifiées (Vauban) jusqu’aux casemates de la seconde guerre mondiale.
Ce n’est qu’au début des années 70 que les lieux, interdits au public jusqu’alors, furent accessibles. Les îles ne furent totalement cédées par le ministère de la défense, à la commune de Marseille (1er secteur), qu’à partir de 1995.
Au même titre que le Vieux Port de Marseille offrait un abri naturel aux marins phéniciens, le plan d’eau, enserré entre Pomègues et Ratonneau, devint un mouillage forain dès l’époque Romaine.
La construction de la digue Berry qui solidarisa les deux îles début 19° en fit un véritable port (port dieudonné) et bassin de quarantaine qui, toujours en raison de l’intérêt de son emplacement, demeura une rade militaire jusque dans les années 70 pour devenir ensuite un port de plaisance et connaître une urbanisation limitée.

AU PRÉSENT :

La base du C.S.A.M (terrain, pontons et plan d’eau) constitue la dernière possession des armées (Armée de Terre pour le terrain et Marine Nationale pour le plan d’eau) sur l’archipel. C’est pourquoi, à chaque fois ; qu’une unité militaire, des membres du ministère de la Défense ou de la section Nautique sont présents, nous nous faisons un devoir de pavoiser le site de la bannière tricolore et du guidon du club.
La section Nautique, forte d’une centaine de personnes armant une quarantaine de voiliers, assure intégralement la gestion et l’entretien des lieux.
Pour les marins, navigateurs, militaires ou civils de la défense, en transit dans la baie de Marseille, le club offre un amarrage de passage et des commodités sommaires mais essentielles.